mardi 18 septembre 2018

Le petit train d'Artouste (dimanche 16 septembre 2018)

Comme prévu, le soleil est au rendez-vous, donc nous partons en moto pour notre excursion au petit train d'Artouste, situé à 21 kilomètres de Laruns. La route montagneuse que nous empruntons est toujours aussi belle sous les lueurs matinales. Bien calée entre nous deux, dans son petit sac à dos, Isis profite de la promenade.
Après avoir garé la moto, nous arrivons devant la billetterie où nous profitons d'un tarif senior !!!
Le petit train d'Artouste se situe dans la vallée d'Ossau. Ce chemin de fer touristique et historique permet une visite dans la montagne à plus de 2000 mètres d'altitude. Il parcourt 10 kilomètres sur sa voie étroite et offre des vues plongeantes sur la vallée du Soussouéou. 


 
Munis de nos billets, nous nous avançons vers le départ qui s’effectue en télécabine au niveau du lac de Fabrèges à 1240 mètres d'altitude. Le spectacle est grandiose dans ces cabines de transport par câble où six passagers peuvent prendre place. Nous admirons un panorama exceptionnel avec en ligne de mire le Pic du Midi d'Ossau.

Le lac de Fabrèges

Vue sur . . .

. . . le Pic du Midi d'Ossau
Arrivé en gare de la Sagette, nous nous dirigeons vers le petit train. Nous prenons place dans un des wagons, puis après un sifflement strident nous avertissant du départ, nous commençons notre "voyage" par un tunnel de 375 mètres de long, appelé "tunnel de l'Ours".
Avant d'être un train touristique, en 1929, ce petit train d'Artouste acheminait hommes, matériel, combustible et matériaux pour faciliter les travaux de construction du barrage. Ce n'est qu'à partir de 1932 qu'il commence à être exploité comme train touristique.

Le petit train
Tout au long du parcours, nous admirons les différents points de vues magnifiques et nous essayons de repérer les marmottes souvent présentent sur le chemin. L’altitude maximum de la ligne étant située à 1940 m, elle est la deuxième ligne ferroviaire touristique la plus haute de France. 



Après 50 minutes de trajet, nous arrivons au terminus où l'on nous indique la direction du lac d'Artouste. 

Le terminus . . .

. . . du petit train
Il fait de plus en plus chaud aussi, quand nous nous rendons compte de la difficulté pour "grimper" jusqu'au lac, nous enlevons blousons et pulls. Isis toute guillerette ouvre le chemin et nous commençons notre "escalade". Nous nous arrêtons plusieurs fois pour souffler et récupérer un peu.

Le sentier qui mène au lac
Nous mettons pas moins de 40 minutes pour parvenir à bout des 84 mètres de dénivelé pour atteindre le lac. Nos efforts sont récompensés car le lac d'Artouste d'un bleu azur est splendide … C'est un lac naturel d'origine glaciaire. Il a été rehaussé par un barrage en béton de 27 mètres de hauteur et mis en service pour alimenter l'usine hydroélectrique d'Artouste.

Le lac . . .
. . . d'Artouste

Le Barrage
Nous choisissons un endroit pour nous poser et déjeuner tranquillement. Beaucoup de personnes vont et viennent, les randonneurs sont nombreux. Nous restons un bon moment pour profiter de ce temps merveilleux et du point de vue superbe.

La pause déjeuner

Danièle sur le barrage
Rassasiés par le soleil, la chaleur, la beauté du lieu, nous entamons la descente vers le terminus pour retrouver notre petit train. Croyant qu'il est plus facile de descendre que de monter, nous nous ravisons car il faut se retenir, ne pas quitter des yeux le chemin pour éviter cailloux et grosses pierres … !!!
Arrivés à bon port et devant la foule qui attend pour prendre le train, nous décidons de nous désaltérer dans le petit bar de la station.
Une bonne heure plus tard, nous nous installons de nouveau dans le petit train qui serpente doucement à flanc de montagnes. 

Train au bord du précipice



Le trajet est toujours aussi attrayant et nous sommes déçus d'être déjà arrivés à la gare de la Sagette où les télécabines nous attendent pour notre descente puis notre arrivée au point de départ.

Les pâturages d'altitude

Une cascade
La chaleur est toujours aussi présente et c'est contraint que nous endossons blousons, casques et gants pour enfourcher la moto. Nous arrivons sans encombre à Laruns heureux et pressés de raconter à Bernard et Monique notre journée tous autour d'un verre pour nous rafraîchir.

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