vendredi 14 février 2020

La vie au K 25 (jeudi 14 février 2013)

Lorsque nous sommes arrivés lundi après midi et que nous avons découvert au kilomètre 25, le bivouac d’une centaine de camping-car, nous avons eu peur et nous étions septiques quant à notre intégration face à une telle concentration. L’accueil de Bernard et Colette, de leurs relations, puis l’emplacement qui nous était réservé, nous ont soulagé un peu. Cela fait maintenant trois jours que nous participons à la vie du K 25 et notre opinion a changé.

les camping-cars

Notre emplacement
 D’abord les emplacements délimités par les camping-caristes eux même sont larges, les camping-cars ne sont pas les uns sur les autres. Les gens sont discrets et respectueux du bien-être de chacun. La beauté de l’environnement du site est telle que l’on oublie les quelques désagréments de cette vie en communauté. Ici la vie est simple, on se salut même sans se connaître, chacun a un mot gentil et l’entraide est de mise. Le matin et suivant les marées, de nombreux hommes vont à la pêche, tandis que les femmes vont se baigner, discuter, etc…

Les hommes à la pêche

 Même s’il y a une majorité de Français, il y a aussi beaucoup d’Italiens, d’Allemands et d’autres nationalités que nous côtoyons et avec qui nous communiquons comme nous le pouvons. 

Le K 25

Nous vivons tous en totale autonomie grâce aux panneaux solaires. Ceux qui restent jusqu’à six mois ont également une grande parabole fixée à terre ( environ 1,20 m de diamètre) pour capter les chaînes européennes. Ils sont installés d’une manière confortable pour se protéger du soleil et du vent avec des pare-vents et des tentes équipées en cuisine extérieure. Les seuls inconvénients mais non négligeables, sont l’approvisionnement en eau potable et les vidanges… Aussi, chaque jour, les camping-caristes qui doivent faire leur plein d’eau à DAKHLA (25 kilomètres, d’où le nom de K25) en profitent pour faire leurs courses et celles de leurs voisins, ce qui évite les déplacements fréquents d’approvisionnement alimentaire, d’ailleurs c’est notre tour samedi matin !!!


La lagune

Et son sable fin

 Ces obligations matérielles, nous font prendre conscience de l’importance de l’eau et nous sommes surpris par la quantité des déchets que nous produisons. Nous arrivons maintenant à mieux cibler nos besoins et calculer la quantité d’eau qu’il nous faut pour chaque utilisation et à ne pas la gaspiller. Nous avons redécouvert les bonheurs simples comme admirer un beau coucher de soleil sur la lagune et contempler les superbes paysages qui nous émeuvent et nous nous rendons compte de la chance que nous avons d’être ici…

On est pas bien ???
Aujourd’hui nous avons une petite pensée pour nos petits enfants Maxime et Lisa qui partent aux sports d’hiver samedi. Nous leurs souhaitons un bon voyage, une bonne neige et nous leur envoyons un peu de soleil.
Et nous souhaitons une bonne saint Valentin à tous.

Coucher de soleil sur la presqu'île

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