mercredi 29 avril 2020

Bilan (lundi 29 avril 2013)

Après plusieurs jours de « réadaptation » dans notre chalet des Sables d'Olonne où l'espace est tellement différent du camping-car, le temps maussade de ces derniers jours, la grandeur des centres commerciaux et les prix que nous trouvons encore plus élevés qu'avant notre départ, nous nous posons aujourd’hui pour faire le bilan de notre séjour au Maroc.
Avant notre départ, nous avons fait une révision complète du camping-car (Vidange moteur et boite, graissage etc...) et l'achat de plusieurs accessoires indispensables (Jerrycans, pelle américaine, plaques de désensablement, filtre pour le gaz, bidon étanche pour faire la lessive en roulant, etc...), produits en nombre suffisant pour quatre mois (Micropur, produits W.C, désinfectants, etc...).
Nous avons prévu également de la nourriture (conserves, épicerie, produits congelés) pour quelques semaines, par contre les produits de toilettes, médicaments, vitamines pour la durée du séjour. Bien sur, il faut bien penser et prévoir (Faire des listes), toutes ces dépenses ont un coût non négligeable et qu'il faut comptabiliser dans le budget prévu pour le voyage.
Voici le relevé de quelques postes qui nous semblent significatifs pour notre séjour qui a duré exactement trois mois et une semaine :
  • AGADIR 2 à consommer en Europe (France & Espagne) 452 litres de gazole pour 4010 km qui ont coûté : 595,52 €.
  • AGADIR 2 à consommer au Maroc 891 litres de gazole pour 6322 km qui ont coûté : 613,15 €. Nous remarquons que nous avons dépensé presque autant d'argent pour faire 4010 km en Europe que pour faire 6322 km au Maroc !!!
  • Clef 3 G + carte sim téléphone (Maroc Telecom) : 67,29 €
  • Excursions, visites et guides : 350,00 €
  • Campings et parkings : 439,00 €
  • Restaurants (12 fois) : 150,00 €
  • Divers (Taxi, machine à laver dans les campings, recharges gaz, etc...) : 160,00 €
  • Nourriture & produits d'entretien : 720,00 €
Il y a aussi les souvenirs et les achats « coup de cœur » pour faire et se faire plaisir, dont nous tairons le montant, mais qui représentent... une certaine somme ...!!!
Rendez-vous à la fin de la semaine pour l'épilogue et la conclusion de la belle aventure de :

cnou-aumaroc.... 2013



jeudi 23 avril 2020

ANGLET ~ LES SABLES D’OLONNE (mardi 23 avril 2013)

Nous nous réveillons ce matin, reposé et en forme. Serait-ce le retour au pays ??? En plus il y a du soleil et celui-ci commence à chauffer. Nous quittons ANGLET et ses plages pour prendre la direction de BORDEAUX. Nous traversons les Landes sur la future autoroute qui est actuellement en construction, dont une partie de la chaussée est ouverte à la circulation. Un nombre incalculable de camions, la plupart étrangers ne respectant pas la vitesse, roulent en file indienne et se doublent les uns les autres, c’est très dangereux et fatigant pour le conducteur. Nous avons perdu l’habitude de voir autant de véhicules sur les routes, même si au Maroc, il fallait être vigilant avec les ânes, les chameaux, les moutons et les carrioles !!! 

les camions sur la route
Après avoir traversé la région bordelaise, nous voilà en Charentes dans les vignes pour faire du cognac et du pineau. Nous continuons notre remonté vers ROCHEFORT, LA ROCHELLE, pour enfin arriver aux SABLES D’OLONNE.

les Sables d'olonne
 Il est 19h30 quand nous garons le camping-car devant la « Côte de Lumière ». Nous sommes à la fois émus, heureux de retrouver notre « chez nous de vacances » et triste à la fois d’avoir laissé derrière nous le soleil, la mer, les montagnes, le sable du désert et tout ce que nous avons vu et connu au Maroc. 
 
Souvenirs, souvenirs ! ! !

Nous restons aux SABLES D’OLONNE, avant de rentrer à MONTLOUIS SUR LOIRE. Nous mettons donc momentanément un terme à notre Blog. Rendez-vous dans une semaine pour l’épilogue et le bilan de notre séjour.

Km de la journée : 479 Km
Km depuis Montlouis : 10332 Km
Altitude : 13 m

mercredi 22 avril 2020

Cnou ……… en France (lundi 22 avril 2013)

Il est 1h30 du matin. Danièle entend des bruits de voitures et des personnes parler, on tambourine à la porte. Michel émerge de son sommeil, se lève d’un bond et surveille la porte… les éclats de voix nous parviennent fortement et les coups frappés à répétition nous inquiètent. Pendant que Michel demande qui est là, Danièle, la peur au ventre, la main prête à appuyer sur l’alarme et la rage de se défendre si on nous attaque, une voix répond : policia municipale. Avec méfiance, Michel ouvre doucement la porte, un policier parle en espagnol, comme Michel ne comprend pas, c’est en Anglais que l’homme s’exprime et nous demande simplement si nous partons demain matin. La réponse est, bien entendu oui, cela le satisfait et il nous laisse tranquille. Michel surveille quand même par la fenêtre du camping-car, sans être vu, deux voitures de police sont bien là et quatre policiers bavardent et rient fortement sans se soucier de la gêne que cela pourrait engendrer. Au bout d’un moment, les voitures repartent, nous sommes soulagés et en même temps, amusés de cette mésaventure !!! Nous avons plus d’explications le matin en parlant avec nos voisins, un cirque doit s’installer dans la matinée, donc il faut absolument partir pour qu’il s’installe… !!! 

l'emplacement pour le cirque
 Nous quittons donc la place et nous prenons la direction de GUEÑES. Cette matinée est spéciale et importante pour Danièle. En effet, sa maman espagnole est née dans ce village verdoyant entouré de montagne.
Sortie de Bilbao

Direction Güeñes

 C’est avec beaucoup d’émotion que nous arrivons sur la place de l’église. Après en avoir fait le tour, nous essayons d’entrer pour nous recueillir, mais hélas toutes les portes sont fermées. Nous marchons alors dans la rue principale qui nous amène à la mairie et dans le parc attenant, calme et reposant, des sculptures de galinacés ornent les pelouses. Nous achetons du pain, Danièle ne peut s’empêcher de penser avec nostalgie, que sa maman étant enfant a dû « sautiller » dans les mêmes rues, que celles où elle se promène maintenant et constate qu’elle porte en elle l’empreinte génétique du pays perdu. 

l'église


la rivière

La mairie
Le poulailler ! ! !


Nous reprenons la route en direction d’IRUN qui nous oblige à repasser par BILBAO, c’est un peu compliqué car pour en ressortir, c’est un vrai labyrinthe. Le temps est couvert et la circulation est dense. Les kilomètres défilent, le relief montagneux est toujours aussi agréable à regarder et après une courte pause déjeuner, la route nous emmène jusqu’à IRUN.
Nous avons du mal à trouver les magasins « détaxés » et quand nous les trouvons enfin, nous faisons le plein de … !!! et de … !!! et encore de … !!!
C’est avec un rayon de soleil que nous rentrons en France et que nous appelons nos enfants par téléphone, aujourd’hui, pas besoin de Skype !!! Il nous faut maintenant trouver une aire de repos : HENDAYE, SAINT-JEAN-DE-LUZ, BIARRITZ, tout est plein !!!

retour en France

Les jumeaux à Hendaye
 Nous arrivons enfin à ANGLET où quelques places sont libres, nous nous installons pour la nuit. Il est 18h30.

Km de la journée : 254 Km
Km depuis Montlouis : 9853 Km
Altitude : 13 m

mardi 21 avril 2020

CACERES ~ BILBAO (dimanche 21 avril 2013)

Ce matin nous partons à 8h00, impossible de partir avant car le portail de l’auberge de jeunesse où se trouve l’aire de camping-car est fermé de 22h00 à 8h00. Pour notre sécurité, c’est très bien, mais nous sommes un peu « prisonniers » de ses horaires. C’est sous le soleil que nous prenons la route pour notre grande étape de plus de 600 kilomètres !!!
 En effet, nous ne prenons pas la même route qu’à l’aller car nous voulons faire un détour en passant par BILBAO. Au loin, comme une fumée qui s’étend sur plusieurs kilomètres nous intrigue, lorsque nous nous en approchons, nous réalisons qu’il s’agit en fait, d’un épais brouillard qui flotte au-dessus d’un cours d’eau au fond d’une vallée, on se croirait dans un film d’épouvante !!!

Le brouillard

sur le cours d'eau
Les paysages sont à peu près les mêmes qu’hier, avec beaucoup de prairies et de cultures, le jaune du colza et des bouquets de genets égaille la vue. En traversant SALAMANCA, sa basilique se dresse devant nous. Puis autour de PALENCIA les abords deviennent plus arides et la seule chose qui y pousse, ce sont les éoliennes … !!! En prenant la direction de SANTANDER, nous apercevons au loin une chaine de montagne avec ses sommets enneigés qui se découpent dans le ciel. Tout est très beau et nous profitons pleinement de tout ce qui nous entoure. 
La basilique de Salamanque

les sommets enneigés
Après une rapide pause déjeuner, nous nous arrêtons à une station service pour faire le plein. Nous sommes encore « traumatisés » par le prix du litre de gazole : 1,34 €, pendant trois mois, nous l’avons payé de : 0,55 € à 0,73 € au Maroc !!! Comme la station offre le café et qu’elle dispose de la WI-FI, nous décidons de faire une halte et d’en profiter pour mettre le Blog à jour et d’envoyer un mail à nos enfants pour leur donner de nos nouvelles. Nous reprenons la route en direction de BILBAO. La partie montagneuse que nous traversons est magnifique et nous ne regrettons pas d’avoir pris cet itinéraire. Un peu plus tard, nous avons la surprise de voir apparaitre le bleu de l’océan Atlantique, que nous longeons pendant plusieurs kilomètres. Nous l’apercevons de temps en temps, au détour d’un virage, ce qui nous émerveille à chaque fois, tellement la vue est surprenante entre mer et montagne.  

Joli lac
Le long . . .



. . . de l'océan

Nous arrivons à BILBAO au parking de stationnement à 18h30  où il y a déjà deux camping-cars, c’est une grande place dans le centre de la ville. Nous nous installons rapidement, nous sommes bien contents d’être arrivés et de se poser après ses nombreux kilomètres.

Arrivée à Bilbao

Pour la nuit sur notre parking
Km de la journée : 655 Km
Km depuis Montlouis : 9599 Km
Altitude : 0 m

lundi 20 avril 2020

AGECIRAS ~ CACERES (samedi 20 avril 2013)

Lever à 5h00, à 6h30 nous sommes fin prêt, nous partons pour la traversée de l’Espagne. Il fait encore nuit, il y a très peu de circulation, nous roulons à bonne allure et nous avalons les kilomètres. Il est 8h00 quand le soleil décide de se lever, les paysages diversifiés défilent sous nos yeux : des champs d’oliviers, des chênes lièges, des vertes prairies. Nous voyons quelques troupeaux de moutons et des ânes, mais ils ne sont pas sur la route (comme au Maroc), mais dans des prés bien clôturés. Nous distinguons au loin dans les prairies, des taureaux robustes et massifs, nous présumons qu’ils gardent toute leur énergie pour combattre dans l’arène. Nous voyons également beaucoup de rapaces et quelques cigognes tournoyer dans le ciel. Puis c’est au tour de la vigne de faire son apparition, des coteaux entiers à perte de vue s’étendent devant nous. Les bourgeons sont déjà bien avancés, en France la vigne doit être encore en sommeil. Dommage, nous n’avons pas prévu de nous arrêter cette année, mais nous envisageons la prochaine fois de prendre le temps d’aller visiter une Bodegas (exploitation viticole espagnole) et de faire une dégustation de leurs vins. 

Un des nombreux tunnel

le lever du soleil

Sur l'autovia

Une cigogne
Après une rapide pause déjeuner, nous arrivons à 14h30 à l’aire de repos pour camping-car à CACERES, où cette fois ci, nous avons les bonnes coordonnées.
D’ailleurs les voici : N 039°28’48’’ – O 006°22’07’’
Après s’être installé, nous partons à pied visiter le centre historique de CACERES qui est tout proche. Il fait beau et chaud, nous découvrons en flânant, toute la rudesse de vie des anciens chevaliers chrétiens de CACERES que nous retrouvons dans la sobriété de l’architecture. Nous repairons entre autres les tours fortifiées, la Plaza Santa Maria, le Palacio de los Golfines de Abajo et la casa de las Cigüeñas (cigognes).

Dans la vieille cité de Caseres






 Nous croisons beaucoup de groupes de touristes qui visitent également la cité, mais comme celle-ci est vaste, nous profitons sans être gênés de notre promenade. Sur les marches d’un édifice, un groupe de jeunes joue et chante du flamenco… Olé !!!
Lorsque nous rentrons au camping-car, il est déjà l’heure de préparer le repas et les détails de notre longue étape de demain.
Km de la journée : 480 Km
Km depuis Montlouis : 8946 Km
Altitude : 398 m

dimanche 19 avril 2020

Du souk à l’hypermarché !!! (vendredi 19 avril 2013)

Aujourd’hui journée de repos, aussi ce matin nous marchons un peu au ralenti, car nous ne sommes pas motivés pour aller faire quelques courses à Carrefour, ce que nous faisons malgré tout en fin de matinée. Ce magasin est immense et les produits espagnols nombreux, par contre le choc est brutal car les prix marqués sur les étiquettes ne sont pas en dirhams mais en euros... !!! et … on ne peut pas les marchander !!! Nous commençons à regretter déjà les souks et les petits commerçants du royaume Chérifien. 

Les camping-cars sur le parking
A notre retour au camping-car, il fait chaud et la présence du soleil nous fait du bien. Nous déjeunons, puis il faut ranger et trouver encore une petite place pour les derniers achats. Nous nous préparons à faire une longue étape demain et il faut que tout soit prêt ce soir. 
Plus tard nous allons chez Mac Do pour mettre le blog à jour.
Demain nous ne sommes pas sûr d’avoir une connexion Internet, ni les jours suivants, tant que nous traverserons l’Espagne.

samedi 18 avril 2020

La traversée du détroit (jeudi 18 avril 2013)

Après les derniers préparatifs et sous un ciel gris, nous sommes prêts à 9h30 (heure marocaine) pour le départ en direction de la frontière. Nous longeons la mer une bonne partie de la route, nous traversons M’DIQ, la ville parait riche avec ses villas en bord de mer, ses bateaux de plaisance et ses constructions modernes 
 
M'Diq
le long de la mer

Dernier nid de cigogne
Nous arrivons à la frontière, pendant que Michel reste au volant du camping-car, Danièle se faufile parmi la multitude de personnes qui se presse pour atteindre un guichet et faire valider les papiers et passeports. C’est chose faite, Danièle rejoint Michel et nous avançons au pas jusqu’à la douane que nous passons sans encombres (temps passé 45 mn).

le passage . . .

. . . de la douane
Dans Ceuta
 Il est 13h30 (heure européenne) nous rejoignons l’embarcadère en traversant l’enclave de CUETA (SEBTA). Arrivée au guichet pour embarquer, nous apprenons que le prochain ferry est à 15h30. Cela ne nous contrarie pas du tout, au contraire, nous en profitons pour prendre le temps de déjeuner et même faire la vaisselle !!! A l’heure dite, après avoir passé un dernier contrôle avec un chien renifleur, nous avançons jusqu’à l’embarcadère et nous rentrons dans les cales du ferry.

On attend

allez, on rentre

La cale

Dans le ventre
Nous nous installons sur le pont du ferry, et nous regardons le rivage marocain s’éloigner dans la brume. Tout au long de la traversée, nous discutons avec un couple de camping-cariste de MANOSQUE, la mer est calme, nous pouvons voir dans le sillage du bateau, des dauphins s’amusant dans l’eau. Le temps passe vite, le ciel se dégage et c’est sous un soleil radieux et chaud que nous croisons le rocher de GIBRALTAR.

Sur le pont

Le sillage du ferry

Gibraltar

La descente du ferry
Il est temps de regagner le camping-car pour débarquer et comme nous sommes les premiers, nous pouvons voir l’immense porte s’ouvrir devant nous. Nous prenons tout de suite le chemin du parking de Mac Do où nous arrivons pour nous garer à 17h30.

Sur le parking du Mac Do

Nous sommes rendus
 Nous reconnaissons beaucoup de camping-cars et de personnes que nous avons croisées dans les campings durant les trois mois passés au Maroc, d’ailleurs, eux aussi ont reconnu « Agadir 2 » et nous bavardons un peu avec les uns et les autres. En début de soirée, nous retrouvons Serge et Jocelyne, garés à l’opposé du même parking. Nous restons un moment avec eux, puis nous leurs disons au revoir car ils partent demain matin, nous nous reverrons en France.
Puis nous rentrons « chez nous »… journée bien chargée !!!

Km de la journée : 55 Km + 13 km de ferry
Km depuis Montlouis : 8466 Km
Altitude : 0 m