Après avoir salué « Coucous », nous nous
dirigeons sous un ciel d’un bleu azur vers la ville sainte de
MOULAY IDRISS située à cinq kilomètres de VOLUBILIS. Cette jolie
bourgade est perchée sur deux collines. C’est l’un des
principaux lieux de pèlerinage du pays ; elle doit son nom à
Moulay Idriss, un arrière-petit-fils du prophète Mahomet, le
fondateur de la première dynastie Chérifienne et le saint le plus
vénéré du pays.
Une des 2 collines de Moulay Idriss |
Nous nous garons sur une place en haut d’une des collines et
nous partons à la découverte de la ville. Malgré un véritable
labyrinthe de venelles et d’impasses, nous repérons facilement le
mausolée de Moulay Idriss. A l’entrée, une poutre à 1,50 m du
sol environ, nous rappelle que nous ne pouvons pas aller plus loin
car n’étant pas musulmans et oblige par contre les musulmans à
s’incliner en signe de respect.
Le Mausolée de Moulay Idriss
Puis après de nombreux
détours dans les ruelles, nous arrivons au mausolée de Sidi
Abdellah El Hajjam (on croit comprendre que c’était un vizir de
Moulay Idriss) lui aussi vénéré, d’ailleurs, le gardien
spirituel nous « oblige presque » comme la coutume
le veut, à acheter cinq petits gâteaux ronds pour avoir la
« Baraka » (la chance). Nous continuons notre ascension
par plusieurs séries de marches abruptes pour arriver à la
« petite » puis à la « grande terrasse »
où nous avons une vue plongeante sur l’autre colline et le
mausolée aux toits de tuiles vertes vernissées (couleur de l’Islam)
de Moulay Idriss. Après avoir « soufflé » et pris
quelques photos, nous redescendons en nous arrêtant devant le seul
minaret cylindrique du Maroc. Ce bâtiment religieux est couvert de
céramiques vertes représentant des passages du coran et deux dates
sont inscrites au sommet : 1358 et 1939, date de la construction
du minaret selon le calendrier musulman ou chrétien.
Au hasard d’une ruelle nous découvrons un four à pain
collectif où les habitants apportent leur pain à cuire. L’odeur
de cuisson du pain nous incite à en acheter deux, tout chaud que le
responsable veut bien nous vendre. Tout en bas nous arrivons sur la
place Mohamed VI bordée de café et de stands de restauration. Nous
en choisissons un et Michel mange des brochettes de Kefta avec une
salade de tomates et d’oignons. Après cette pause où nous
regardons l’animation de l’artère principale, nous faisons
quelques courses de légumes et de fruits, dont des nèfles, fruits
ovoïdes, de couleur jaune orangée, à chair blanche jaunâtre,
au goût acidulé et très juteuses. Puis à 13h00, nous retournons
au camping-car pour ensuite prendre la route de OUEZZANE.
Après une centaine de kilomètres sur une route à peu près correcte, de plus en plus de trous, de plus en plus nombreux et profonds apparaissent sur la nationale 13 qui se transforme ensuite en une véritable piste pierreuse et poussiéreuse. Michel évite au maximum tous les obstacles qui se présentent, nous sommes incommodés par la poussière des véhicules que l’on croise ou que l’on suit ainsi que par la chaleur car nous sommes obligés de fermer les vitres pour éviter que la poussière pénètre dans l’habitacle. Nous sommes crispés et tendus par les conditions de circulation, par la tension de plus de deux heures d’effort de conduite contractée. C’est avec soulagement, que nous arrivons à 18h00 au « Motel-Camping Le Rif » de OUEZZANE. En nous installant, nous constatons les « dégâts » …. causés par ce parcours laborieux. Nous passons deux bonnes heures à tout nettoyer l’intérieur du camping-car tellement la poussière s’est accumuler sur et dans les placards … !!! et……. partout … partout ……………
La poussière sur la piste |
Notre emplacement |
Découragés et épuisés,
nous décidons de mettre à jour le Blog demain matin.
Km
de la journée : 155 Km
Km
depuis Montlouis : 8254 Km
Altitude :
180 m
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