En ouvrant les yeux ce matin, Michel se sent mieux,
mais une toux s'est installée. Heureusement Danièle a tout prévu
dans sa pharmacie, ce sera donc l'affaire de quelques jours.
Après déjeuner, nous nous préparons pour aller en
moto faire notre sortie ratée d'hier. Nous allons voir les falaises
d'Agouliz à vingt cinq kilomètres à l'Ouest de Tata. La route est
belle et facile, il n'y a presque personne.
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Chameaux le long de la route |
Le temps est superbe, la chaleur est devenue
supportable grâce à l'air que nous procure la moto. Les imposantes
montagnes plissées nous encadrent, les terrains jonchés de pierres
sont désertiques.
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Plis dans la montagne |
En moto, nous nous sentons libre, nous sommes plus
proches de la nature et plus réceptifs à tout ce qui nous entoure.
Au kilomètre vingt, nous quittons la route pour prendre une piste
qui permet d'accéder au village d'Agouliz, dans une gorge aux
immenses falaises. Sur cette piste d'à peu près six kilomètres,
nous ne voyons que quelques chèvres affolées par le bruit de la
moto, nous doublons aussi un villageois sur son âne. Un peu plus
loin, c'est un homme et une femme avec leur âne, on les croirait
sortis tout droit d'un tableau représentant Joseph et Marie.
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Troupeau de chèvres |
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Villageois sur son âne |
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La piste traverse l'oued . . . à sec ! ! ! |
Puis l'oasis d'Agouliz surgit au milieu de ce
paysage aride, encaissé au pied de ces immenses falaises.
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Agouliz au loin |
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Encaissé dans les falaises |
Un oasis est à l'origine une formation végétale
spontanée toujours associé à la silhouette chevelue des palmiers
dattiers. Ceux-ci peuvent atteindre trente mètres de haut, les
feuilles et les palmes vivent 4 à 5 ans avant de se dessécher. Du
palmier, tout est utilisé : les palmes servent de combustible,
de brise vent, à confectionner des nattes, des meubles et de la
vannerie. Le bois des troncs est creusé pour servir de gouttières
et de poutres pour les toits. Le vert vif des parcelles de légumes
et de céréales cultivés ici en espalier se conjugue à l'ombre
bienfaisante des arbres fruitiés et à la présence de l'eau.
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L'oasis |
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Cultures dans la palmeraie |
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Cultures en espalier |
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La palmeraie |
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La montagne qui domine la vallée |
Nous nous garons à l'entrée du village, près d'un
petit muret face de l'école. Nous pouvons entendre les enfants
répéter leur leçon. L'instituteur, intrigué par notre présence,
sort et nous fait un signe de la main avec un grand sourire. Les rues
du village sont très étroites et toutes plus pentues les unes que
les autres.
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Arrêt dans le village |
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Falaises |
Nous croisons quelques femmes souriantes elles
aussi, nous descendons un chemin, deux enfants nous réclament des
bonbons ou des stylos. Pour aller plus loin dans les gorges, il faut
marcher pendant une heure, la chaleur est trop forte, en plus il faut
porter nos blousons et casques, nous renonçons donc à ce circuit.
Après avoir flâné un moment, nous repartons
laissant ce charmant village à sa quiétude. Cette fois-ci nous
croisons des chameaux qui nous cèdent nonchalamment la place sur la
piste. Nous n'avons vu aucun touriste, ni aucune personne étrangère
au village d'Agouliz.
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Chameaux . . . |
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Sur le bord de la piste |
De retour à Tata, nous passons par le souk pour
acheter fruits et légumes, puis nous rentrons vite au camping, en
effet, nous avons laissé Isis dans le camping-car, il faisait
vraiment trop chaud pour l'emmener dans son sac.
Ensuite nous communiquons avec notre fils Rodolphe
et sa famille. Nous pouvons ainsi encourager notre petite Lisa qui
concoure demain pour le championnat départemental de gymnastique.
Kilomètres moto 63 Kms
Température mini 18° maxi 32°
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