lundi 16 mars 2020

TOMBOUCTOU 52 jours (samedi 16 mars 2013)

Il est 14h30, il fait beau et chaud mais le ciel est toujours voilé. Nous partons à la recherche du panneau mythique « TOMBOUCTOU 52 jours » à ZAGORA. Cette ville est située aux confins de la vallée du Drâa, sur la piste des caravanes vers TOMBOUCTOU. C’est la dernière véritable ville avant le désert et les premières dunes, c’est la porte du désert et du grand sud. La célèbre pancarte est en réalité une imitation récente, l’originale a malheureusement été détruite à cause de la construction d’un bâtiment administratif, elle indiquait la route à de nombreuses caravanes qui passaient par cette oasis isolée (au XVI ème siècle). 

petit pont

Dans la palmeraie


le Drâa
Tout d’abord, nous empruntons un raccourci, un petit chemin qui longe le camping et qui traverse la palmeraie. C’est très reposant, le chant des oiseaux nous accompagne, nous traversons des petits lopins de terre cultivés. De nombreux canaux d’irrigations traversent les parcelles. Malgré la complexité du parcours, nous croisons quelques ânes et paysans. Enfin nous débouchons sur la rive de l’Oued Drâa, puis sur le pont qui l’enjambe pour rejoindre la route qui mène à ZAGORA. Nous contournons le bâtiment administratif et satisfait nous découvrons le fameux panneau « TOMBOUCTOU 52 jours ». Après quelques photos nous continuons notre promenade vers le centre de la ville. 

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Devant un magasin, un commerçant entame la conversation, il est sympa et drôle, il nous invite à prendre le thé dans sa boutique et nous déballe tous les bijoux berbères confectionnés en partie par sa famille. Nous passons un agréable moment, il a beaucoup d’humour et nous raconte sa vie de Draoui (habitant de la vallée du Drâa) qu’il mène à ZAGORA.

Abdou
Les bijoux
 Puis nous prenons congé de lui pour aller à l’auberge restaurant « chez Ali » où ses jardins font oublier le tumulte de la ville. Dans ce décor reposant, nous nous installons sous une tonnelle pour prendre un thé à la menthe (et oui, encore un !!!) au milieu des orangers, citronniers, bougainvilliers et entouré par les senteurs qu’ils dégagent.

Chez Ali



 Il est presque 19h00 quand nous rentrons au camping, A peine arrivé, Omar nous apporte le couscous commandé pour Michel. La nuit est tombée, le temps nous permet de diner dehors à la lueur d’une bougie.

Le couscous

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