Il est 14h30, il fait
beau et chaud mais le ciel est toujours voilé. Nous partons à la
recherche du panneau mythique « TOMBOUCTOU 52 jours » à
ZAGORA. Cette ville est située aux confins de la vallée du Drâa,
sur la piste des caravanes vers TOMBOUCTOU. C’est la dernière
véritable ville avant le désert et les premières dunes, c’est la
porte du désert et du grand sud. La célèbre pancarte est en réalité une imitation
récente, l’originale a malheureusement été détruite à cause de
la construction d’un bâtiment administratif, elle indiquait la
route à de nombreuses caravanes qui passaient par cette oasis isolée
(au XVI ème siècle).
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petit pont |
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Dans la palmeraie |
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le Drâa |
Tout d’abord, nous empruntons un raccourci, un petit chemin
qui longe le camping et qui traverse la palmeraie. C’est très
reposant, le chant des oiseaux nous accompagne, nous traversons des
petits lopins de terre cultivés. De nombreux canaux d’irrigations
traversent les parcelles. Malgré la complexité du parcours, nous
croisons quelques ânes et paysans. Enfin nous débouchons sur la
rive de l’Oued Drâa, puis sur le pont qui l’enjambe pour
rejoindre la route qui mène à ZAGORA. Nous contournons le bâtiment
administratif et satisfait nous découvrons le fameux panneau
« TOMBOUCTOU 52 jours ». Après quelques photos nous
continuons notre promenade vers le centre de la ville.
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Devant un magasin, un commerçant entame la conversation, il
est sympa et drôle, il nous invite à prendre le thé dans sa
boutique et nous déballe tous les bijoux berbères confectionnés en
partie par sa famille. Nous passons un agréable moment, il a
beaucoup d’humour et nous raconte sa vie de Draoui (habitant de la
vallée du Drâa) qu’il mène à ZAGORA.
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Abdou |
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Les bijoux |
Puis nous prenons congé
de lui pour aller à l’auberge restaurant « chez Ali »
où ses jardins font oublier le tumulte de la ville. Dans ce décor
reposant, nous nous installons sous une tonnelle pour prendre un thé
à la menthe (et oui, encore un !!!) au milieu des orangers,
citronniers, bougainvilliers et entouré par les senteurs qu’ils
dégagent.
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Chez Ali |
Il est presque 19h00
quand nous rentrons au camping, A peine arrivé, Omar nous apporte le
couscous commandé pour Michel. La nuit est tombée, le temps nous
permet de diner dehors à la lueur d’une bougie.
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Le couscous |
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